Déchetterie de Camares
lundi: 7h45 à 12h00
mercredi: 13h30 à 17h30
vendredi : 13h30 à 17h30
samedi: 8h00 à 12hOO
1er octobre au 31 mai: 1er samedi du mois
1er juin au 30 septembre: 1er et 3ème samedi du mois
Déchetterie de Camares
lundi: 7h45 à 12h00
mercredi: 13h30 à 17h30
vendredi : 13h30 à 17h30
samedi: 8h00 à 12hOO
1er octobre au 31 mai: 1er samedi du mois
1er juin au 30 septembre: 1er et 3ème samedi du mois
Maire de Mélagues:
Jean MILESI
Maire adjoint:
Eloi ALBET
Conseillers municipaux:
On peut considérer que Mélagues connaît son apogée durant le XIXème siècle. A l’époque, la commune englobait les villages de Tauriac et Arnac séparés en 1872 et comptait environ 2000 habitants.
Les commerces foisonnaient également avec pas moins de trois hôtels-restaurants, deux laiteries mais aussi des commerçants ambulants (deux épiciers, un boucher, deux boulangers et un marchand de fruits et légumes). La commune avait son propre prêtre qui dirigeait les offices ainsi qu’une école avec une classe de garçons et une de filles. La fonction religieuse rythmait la vie du village, notamment avec la messe du dimanche.
Les exploitations agricoles étaient environ au nombre de trente. Elles étaient assez petites et pouvaient s’étendre sur une dizaine d’hectares avec un petit troupeau de brebis, un lopin de terre, un jardin potager auxquels venaient s’annexer les terrains communaux.
Les machines agricoles étaient encore rudimentaires. On utilisait la faux pour le
foin, la faucille pour les céréales et on battait le grain avec un fléau. Les travaux étaient assistés par un attelage de bœufs ou de vaches. Par exemple, la ferme de Marcou était considérée comme relativement grande puisqu’elle s’étendait sur une trentaine d’hectares, sans compter les terrains communaux et le bois. De plus, elle comptait un troupeau de vaches, et un de brebis, autre preuve de richesse.
Pour les travaux exigeant une importante main d’œuvre comme la fenaison ou le battage, on faisait appel à des journaliers qui venaient de petits villages du nord de l’Hérault. On les payait rarement en argent. En échange de leur travail, ils se voyaient offrir quelques sacs de blé ou de pommes de terre.
Cette économie de troc avec l’Hérault s’effectuait aussi pour les produits agricoles de la montagne que l’on échangeait contre le vin ou le charbon du bassin houiller de Graissessac. En effet, les rapports marchands étaient beaucoup moins fréquents qu’aujourd’hui.

Le Bourg, 12360 Mélagues
tél : 0565995303
fax : 0565995348
Permanences de la Mairie :
Sylviane ALINAT, secrétaire : le mardi de 9h à 14h en continu.
Jean MILESI, maire : le samedi de 15h à 17h : A noter : en raison des obligations ponctuelles du maire, les permanences du samedi peuvent ne pas être assurées. En cas d’urgence, laisser un message sur le répondeur de Jean MILESI, au 0565995176
Depuis 1999, la mairie de Mélagues abrite la Cyber-base qui offre aux habitants et aux gens de passage un accès à Internet ainsi qu’à de nombreux programmes informatiques.
La Cyber-base vous offre :
Prix d’internet
Les horaires :
mardi 9 h – 12 h
vendredi 14 h – 17 h
05.65.99.54.10 mairie.melagues@orange.fr
Les nouvelles de novembre 2025
La météo
Le mercredi 22 octobre, en milieu de matinée, j’ai pris la route
de Graissessac. Ce n’était pas la Saint-Ignace, mais comme j’avais un peu
tardé à me rendre chez la coiffeuse, la longueur inhabituelle de mes cheveux
aurait pu induire en erreur le spectateur pointilleux. Mais ce bref
déplacement de 13 kilomètres m’a cependant procuré un spectacle
splendide, par sa variété comme par sa lumière. En fond d’horizon, la mer,
avec l’éblouissement parallèle de la côte au delà du mont Saint-Clair, et de
l’étang de Thau en deçà. Sur la droite, dans une échancrure des pics de
l’Espinouze, la cime arrondie du Canigou, avant-poste des Pyrénées, qui,
farouche, ne s’offre pas souvent au regard avec une telle présence. A
gauche, dès le début de la rampe qui dévale en pente prononcée vers les
villages héraultais, la vue révèle avec une grande netteté les plateaux du
Larzac, surplombés, en second rideau, par les montagnes gardoises. En
contrepoint, dès le col de la Font (limite des départements), j’avais laissé
derrière moi quelques escadrons de nuages gris, partis à l’assaut de la
résistance des souffles méditerranéens, laquelle déviait vers le sud-est les
assaillants nordistes, permettant à la mer de s’offrir librement à la vue, sans
la moindre écorchure. Un miracle d’équilibre que j’ai retrouvé à mon retour,
avec des nuages effilochés de larges échancrures lumineuses, laissant
subsister un doute durable sur la victoire finale.
L’évolution postérieure du temps laisse penser que cette journée particulière marquait la transition entre les derniers beaux jours de l’été déclinant et l’arrivée de la pluie, des jours obscurs et des tempêtes. C’est bien ce qui
semble s’être produit dans une partie du pays. Chez nous, le vent du nord a donné de la voix, mais sans vraiment induire de désordres extraordinaires. Il ne faut jamais oublier, à notre échelle, de consulter le baromètre : celui-ci n’a pratiquement pas baissé.
Nous avions même espéré une pluie plus abondante. Une fois de plus, nous sommes restés à la marge des intempéries.
Et les cartes de la météo que nous présente la télévision montrent toujours des configurations étranges, des formes longitudinales qui découpent le pays en tranches verticales ou obliques, plutôt qu’horizontales. Même les climato-
sceptiques, s’ils sont de bonne foi, doivent se rendre à l’évidence : le climat est en train de changer !
Unter den Linden
Mais le début d’octobre nous a apporté de beaux jours, et nous avons été
sages de profiter de sa douceur, et de la partager avec nos compagnons.
Le premier dimanche du mois, il a fait un temps magnifique. En fin d’après-midi, au moment où la chaleur du soleil s’atténue, je m’étais assis sur la première marche de l’escalier de pierres massives qui conduit de la cour à l’entrée de la maison. J’étais à l’ombre du majestueux tilleul que j’ai vu planter, il y a des lustres, lequel se plaît si bien, à cet endroit, qu’il ombrage la moitié
des 15 marches de l’escalier. Silence absolu, aucun souffle de vent :
les conditions idéales pour se laisser aller à la rêverie, laquelle,
immanquablement, appelle des images du passé. Ce tilleul, bien qu’il soit unique, évoque la majestueuse avenue berlinoise d’avant-guerre, et invite à
lâcher la bride aux souvenirs. C’est l’heure où mes trois chats, lassés de vadrouiller en quête de souris dans le bois tout proche, se rapprochent de la maison, où ils savent que leur sera offerte une petite gourmandise vespérale, en attendant que tombe la nuit. Ils arrivent tous les trois, comme s’ils s’étaient donné le mot. Me voyant immobile, ils se couchent en demi-cercle face à moi, et semblent attendre. Je les remarque à peine, perdu dans mes pensées,
dont le point de départ est un vieux seau de plage d’un bleu délavé, oublié dans un coin par un enfant de passage. Puisque les chats sont là, et même s’ils ne réclament rien, je prends le seau, vais le laver au robinet de la cour, le rapporte rempli et le pose au milieu d’eux. Ceux-ci me regardent, étonnés, hésitant à bouger. Enfin, lentement, presque majestueusement, Gus, le superbe chartreux, s’en approche. Va-t-il user du rituel qu’il pratique toujours avant de boire ? Il plonge la patte dans l’eau, assez fort pour qu’elle
rejaillisse, puis consent à se désaltérer. C’est ce qu’il vient de faire. Mais il tarde à goûter l’eau. Ce que voyant, il me vient l’envie de le moquer : « Eh bien, Gus, qu’attends-tu pour boire ? Tu préférerais du champagne ? » Il a compris. A moi de décoder sa réponse : « Dis donc ! Tu ne vas pas me reprocher de vérifier ce que je bois ! » Alors Tatou, la plus jeune des deux chattes, une mignonne « gouttière » blanche et noire, vole à mon secours : « Enfin ! Tu ne vas pas critiquer notre Davy-croquettes ! » A son tour, Minette, la douairière, une pure « gouttière » grise, du haut de ses 12 ans bien sonnés, rétorque : « Tatou ! Toi qui viens d’être malade pendant 2 jours, pour avoir mangé une chenille jaune, tu devrais comprendre qu’on fasse attention ! » Ainsi s’arrête la discussion. Pour cette fois ! Mais le silence revenu, c’est moi qui me mets à divaguer : l’image du seau bleu m’emmène loin, dans l’espace et surtout le temps. Je suis un terrien, mais j’ai toujours aimé la mer. La Méditerranée, qui m’a bercé dès ma naissance, indispensable à mon horizon. Mais aussi l’Atlantique : car c’est à
Brest que m’a conduit mon service militaire, en septembre 1968. Incorporé, sans avoir rien demandé, dans la marine, je suis accueilli à Hourtin, dans la Gironde. La semaine même de mon arrivée, le Centre d’Instruction Naval, à Brest, demande un prof de français pour créer une école militaire interne, dont les élèves pourront constituer un nouveau corps d’officiers de marine, issus du rang, en parallèle à l’Ecole Navale. Je suis volontaire. Immédiatement muté à Brest, je participe à la création de l’Ecole militaire de la Flotte – tel est le nom donné à ce nouveau corps. Les élèves, tous volontaires, tous officiers mariniers (= sous-officiers de la marine), seront instruits en 3 matières : français, mathématiques et physique. Notre chef est un capitaine de corvette originaire de Savoie : un terrien, lui aussi. Mes deux collègues enseignants sont 2 marins : un Bordelais et … un Breton (il en faut bien un!) Quelle fabuleuse expérience pour moi, qui n’ai jamais enseigné. Les cours se font par correspondance, avec les moyens de transmission de la Marine : 400 élèves, répartis entre toutes les unités, fixes (bases à terre) et mobiles (sur les bateaux).Nous produisons un cours tous les 15 jours … et il faut
corriger les devoirs ! Très vite, on me donnera 2 collaborateurs pour la correction. Notre statut est privilégié. Nous sommes considérés comme des officiers de marine, en vertu du principe officiel : « la fonction prime le grade ». Pour moi, une formidable expérience. Mais j’ai dû montrer « patte blanche » pour être agréé. Heureusement, mon dernier examen écrit (juin 67) avait été concluant : reçu 17e au niveau national, et 1er de l’Académie de Toulouse. Puis, en juin 68, pour la dernière épreuve pratique (faire cours), en pleine grève générale, les élèves de ma classe du lycée Pierre de Fermat (Toulouse)
avaient consenti à revenir pour une heure, afin que je puisse donner mon dernier cours pratique. Il y avait parmi eux un élève de terminale qui est devenu, par la suite, le maire de Lisle-sur-Tarn. Et c’est à tout cela que me ramène ma rêverie de ce dimanche d’octobre, sous le tilleul ! Même s’il n’y en a qu’un …
La prière des exilés de l’EHPAD
Seigneur Jésus, vous dont les parents, Marie et Joseph, ont dû s’exiler de leur
pays, au moment de votre naissance, sur l’ordre de l’empereur de Rome, vous qui, de ce fait, êtes nés en exil parmi les pauvres d’un pays inconnu, écoutez notre ardente prière. En ces jours où s’approche la fin de notre vie, une décision aussi impitoyable que celle de l’empereur romain nous exile du refuge où nous vivions ensemble nos derniers jours, dans la fraternité et l’amour de ceux qui nous avaient pris en charge. Sans la moindre pitié, nous voici, malgré nous, dispersés au hasard, dans des refuges de fortune, loin de tous ceux avec lesquels nous avions retrouvé l’unité d’une famille heureuse. A nos âges,
nous ne pouvons plus réveiller l’énergie de reconstruire les liens qui nous unissaient. Nous vivons cette douloureuse épreuve comme une punition imméritée, qui a sans doute hâté la fin des plus fragiles d’entre nous. Seigneur Jésus, accordez-nous la grâce de nous accoutumer tant bien que mal au sort qui nous est imposé. Nous vous offrons notre souffrance de chaque jour, en sacrifice, pour que les responsables de notre malheur reviennent à des sentiments d’humanité, et ne répètent pas la faute commise. A votre
exemple, nous voulons pardonner le mal qui nous est fait, afin qu’un monde plus juste cesse de se plier aux diktats d’une autorité administrative esclave des injonctions financières, ignorant délibérément les valeurs spirituelles qui font l’honneur de l’homme. Seigneur Jésus, que votre amour nous enveloppe, et adoucisse la rigueur de nos derniers jours sur cette terre de douleur, car nous n’avons plus d’espoir qu’en vous !
La crise politique
A ce jour, personne n’est en mesure de prévoir comment elle va se
résoudre. Mais elle révèle , en tout cas, le pouvoir des médias sur la majorité des gens. Nous avons désappris de penser par nous-mêmes. En voici deux exemples. D’abord, la question des retraites. Souvenons-nous que la réforme aujourd’hui remise en cause n’avait fait l’objet d’aucun débat parlementaire, puisqu’elle devait son adoption au recours à l’article 49.3, une véritable négation de la démocratie, qui exclut toute discussion. Il n’est que légitime que cette procédure soit remise en cause : si le parlement fait son travail, la nouvelle mouture de la loi sera sans doute plus acceptable.
Ensuite, la facilité et la rapidité avec lesquelles l’opinion élève des statues de
plâtre, qu’un seul coup de marteau suffit à briser. Par exemple, la popularité du ministre Retailleau, qui a construit une image autoritaire à grands coups de menton. Sa statue s’est tout de suite ébréchée . Cet obscur émule du hobereau vendéen De Villiers, et vendéen lui-même, s ‘est vu rapidement rhabillé d’une veste « retaillée » à ses vraies mesures. Et dire que la presse le classait déjà parmi les « présidentiables » ! Belle ambition pour le pays : un verre d’eau bénite dans une vasque d’eau de Vichy avec une ligne politique issue directement des « valeurs » du gouvernement Pétain (celui de Vichy,
justement). Je lis, dans le journal, « La Croix » du 23 octobre, la lettre ci-après d’un lecteur. Je la reproduis, in extenso, car elle reflète exactement mon point de vue.
Jouer avec les mots sans trahir les idées
Ce même numéro de « La Croix » du 23 octobre est une mine de réflexions !
J’en retiens aussi le billet d’humeur, et d’humour, d’Alain Rémond, intitulé « Décalons le décalage ! »
Découverte d’un chef-d’oeuvre
Il s’agit de la publication récente, malheureusement posthume, d’un texte
original écrit au fil des jours par une Brusquoise native et habitante de la ferme de Pressouyres, Marie-Antoinette MAMIER, décédée en 2011. Rédigé sur un cahier d’écolier, ce texte, sous le titre NI SEMAILLES, NI MOISSONS, restitue avec la plus grande authenticité la vie quotidienne d’un groupe de paysans du Sud-Aveyron, assidus à leur labeur, occupés aux diverses activités agricoles qui leur incombent avant l’arrivée des machines, soumis aux aléas du climat comme aux caprices de la passion amoureuse. A travers les travaux et les jours, c’est toute la mémoire d’une micro-société rurale, aujourd’hui disparue, qui se trouve ainsi sauvegardée. Le filtre des noms de lieux et de personnes modifiés n’entrave pas la reconnaissance de ce secteur géographique
extrême, qui revit dans sa vérité. La qualification de « roman » participe de cette réserve pudique, et contribue à élargir la modélisation géographique de l’ouvrage qui s’inscrit, de ce fait, parmi les œuvres les plus significatives d’un lieu et d’une époque. Le style de l’auteur est d’une précision extrême, confortant la fluidité et l’élégance du récit descriptif. L’écriture de cette œuvre
unique ne le cède en rien à celle de certains prix Goncourt, que nous aurons la charité de ne pas citer. Nous félicitons vivement le neveu de Marie-Antoinette MAMIER pour son heureuse initiative de nous donner à connaître ce livre, lequel mérite de figurer comme une référence indispensable parmi les ouvrages dédiés à ce terroir (au sens large) et à cette époque.
N.B. L’ouvrage est en dépôt à la Maison de la Presse à Camarès, et à la librairie BASTIDE à St Affrique.
Nos deuils
Le mercredi 22 octobre à 10h. a eu lieu, dans la tombe
familiale du cimetière de Mélagues, la sépulture de Michèle RUCART,
veuve de Guy RUCART, son époux. Désormais, cette tombe abrite le
dernier repos d’une famille de Lunel qui a choisi Mélagues pour son
dernier séjour.
[Michèle et sa famille ont passé de nombreux étés dans leur maison de Planquettes-Hautes. C’était une femme gentille, aimante et sociable, et elle nous manquera terriblement. Pour toujours dans nos cœurs, Dorine]
Le jeudi 22 octobre est survenu le décès de Bernadette ROUQUETTE, âgée
de 80 ans, veuve de Denis ROUQUETTE, et mère de Vincent et Max. Vincent est le propriétaire de la supérette de Brusque, service commercial indispensable à notre région.
Aux familles endeuillées, nous présentons nos plus sincères et amicales
condoléances, en ces jours où la liturgie nous rappelle les rendez-vous de l’au-delà.
Nouvelles de la route
Le pont de Mélagues, rénové, est rouvert à la circulation. Il recevra vers le
10 novembre un revêtement d’enrobé, ce qui donnera lieu à une journée de fermeture.
Merci d’en prendre note !
Jean MILESI
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