Conseil municipal
Maire de Mélagues:
Jean MILESI
Maire adjoint:
Eloi ALBET
Conseillers municipaux:
- Dorine AALBERS
- Cédric GASTINES
- Francette GEYSSE
- Sylvain MANIBAL
- Eliane ROQUES
La boucle du Berthalays
Cette belle promenade vous mène à travers des sentiers pittoresques du coin le plus au sud de l’Aveyron. En chemin, vous avez des vues magnifiques sur les Monts d’Orb. Admirez la chapelle St Maurice ; vous pouvez demander la clé à la ferme de Cartayrade.
Distance : 6,7 km
Durée au pied : 2 heures 30
Balisé : jaune, orange (partiel)
Départ/Arrivée : La chapelle St Maurice de Cartayrade
Garez votre voiture au-dessous la ferme et descendez jusqu’à la chapelle St Maurice. Tournez à gauche (suivez le balisage jaune) ; après environ 100 m prenez le chemin sur la droite. Après 300 m sur la gauche, caché entre les arbres, vous pouvez voir un ruine. Au croisement prenez à droite ; après 300 m sur la droite, cachée par les clématites une autre ruine.
Après quelques minutes empruntez une petite piste à droite : elle est assez raide ! Suivez les traits jaunes environ 1 km. Au bout de la piste il y a un poteau indicateur, tournez à gauche et suivez ce chemin de terre. A la barrière ne suivez pas le trait jaune (grande randonnée 20 km) mais montez sur la droite et continuez en suivant les traits oranges. Admirez le paysage et les panoramas magnifiques.
Au croisement prenez à droite et à 300 m passez la rivière à gué puis une grange vide. Après 400 m vous arrivez à la ferme ’Le Berthalays’ ; tournez à droite en épingle au 1er poteau indicateur, descendez 50 m jusqu’au 2e poteau indicateur et continuez légèrement sur votre gauche jusqu’au chemin entre les arbres à 100 m en suivant de nouveau le balisage jaune.
Au bout de la piste, tournez à gauche dans le chemin et après 50 m encore sur votre gauche jusqu’à la route goudronnée. A la route tournez à droite et continuez pour retrouver la chapelle.
La croix de Marcou
Distance : 4,5 km
Durée à pied : 2 heures
Balisage : jaune/rouge
Difficulté: difficile
Dénivelé : 250 m
Départ/Arrivée : Marcou (D52), à 6 km de Mélagues
Une promenade surprenante avec des vues dans toutes les directions ! Bien que le temps de marche soit court, il faut un randonneur expérimenté, le trajet est assez raide.
Garez la voiture aux maisons de Marcou. Empruntez la piste à côté des jeux d’enfants et suivez cette route pendant 900 mètres jusqu’au Col de Marcou, où plusieurs chemins se réunissent. marchez tout droit en suivant le panneau ’la croix de Marcou’ et suivez les traces jaunes.
Après 80 mètres, vous pouvez suivre les traces sur une montée très raide, en haut prenez à gauche (si vous suivez la route, vous arriverez au même point et ce sera moins raide). Suivez jusqu’à ce que vous atteignez le Col de la Bacoune, où sont des poteaux électriques. Continuez votre chemin, passez la barrière pour arriver sur les pentes de la montagne où vous voyez déjà la croix de Marcou.
Profitez de la belle vue dans toutes les directions ! Remarquez dans le Nord/Est le Mont Aigoual, dans le Sud la Méditerranée avec le Mont Saint-Clair de Sète, et dans le Sud/Ouest, vous avez une vue sur les Pyrénées. Ici on peut trouvez un géo-cache.
Suivez le marqueur jaune et descendez de l’autre côté par un chemin très raide plein de pierres. Vous regardez à votre gauche tout en dessous la ferme Marcounet. Après une descente difficile vers d’énormes rochers vous la marque “M avec une flèche vers la gauche”, peints en rouge sur une pierre au sol. Ne suivez plus le marqueur jaune ! Prenez ici le petit chemin qui mène à Marcounet, passez devant la maison et suivez le chemin large vers la droite, puis à gauche. Ignorez les traces jaunes, les poteaux verts et suivez la route qui mène à la D52 goudronnée. Tournez à gauche, montez pour retrouver, après 650 m, les maisons de Marcou.
Le Cayla et le lac de Rascas
Une agréable promenade à travers les forêts de Mélagues, fortement recommandée pour les étés chauds ! Vous passez devant la maison forestière Le Cayla, puis montez jusqu’aux premières éoliennes par de beaux chemins. Pendant la descente le long des ruisseaux glougloutants jusqu’au lac de Rascas, vous aurez de belles vues. Apportez suffisamment d’eau !
Distance : 10 km
Durée à pied : 2 heures 30
Balisé : rouge
Difficulté : moyen
Dénivelé : 229 m
Départ/Arrivée : D52, à l’entrée du chemin de terre au Cayla
N43°43,563 E003°01,572
1. Emprunter le chemin de terre et suivre-le sur plus d’1 km. Suivre le panneau ‘le Cayla’ en montant à droite et arriver à la maison forestière Le Cayla et son Arboretum.
2. Tourner à gauche après l’Arboretum et suivre la route qui monte. Après deux virages, il y a une promenade balisée en jaune qui vient de la droite, mais continuer tout droit en suivant le balisage rouge et jaune pendant un moment.
3. A l’intersection, laisser le balisage jaune et tourner à gauche. Suivre cette route jusqu’à la bifurcation, où vous tournez encore à gauche et suivre cette route qui longe les ruisseaux jusqu’au lac de Rascas.
4. Quitter ce magnifique lac et suivre la route jusqu’au carrefour que vous avez dépassé plus tôt. Tourner à droite et revenir au point de départ.
La Tourelle
Dans les années 50 le quil (la tourelle) a été construite par le berger Léon Gastines, qui gardait le troupeau de brebis des Planquettes sur toute cette lande. Tout en surveillant son troupeau, pierre par pierre, au fur et à mesure, au fil des jours, des semaines la tourelle a pris forme, est devenue un joli petit monument.
Distance : 8 km
Durée à pied : 3 heures
Balisé : jaune, bleu (partiel)
Difficulté : difficile
Dénivelé : 420 m
Départ/Arrivée : la mairie de Mélagues
Départ de la mairie de Mélagues. Suivre la D52 au nord/ouest, à la vierge tourner à droite. Suivre les traces jaunes. Au poteau indicateur, prendre à droite (ne suivre pas les bleus !). Monter ce chemin des écoliers, suivre le petit ruisseau en amont. Après avoir fermé la barrière, remonter, traverser le forêt en face, vous trouverez le poteau indicateur, suivre les traces jaunes jusqu’aux les Planquettes. Traverser ce hameau ; à la route goudronnée prendre à droite, emprunter un chemin à gauche et monter en suivant les traces bleues.
Vous aurez une belle vue sur la ferme Méjanel, un peu plus loin sur la maison forestière du Cayla. Attention aux cultures ; refermer les clôtures s.v.p.
Après 1,6 km, prendre à gauche un chemin raide.
Au sommet, admirer la vue sur les Planquettes et plus loin Cayourtes.
Au sommet entrer dans les sapins à votre droite, atteindre la tourelle, ’le quil’. Reprendre le même chemin pour le retour. En bas sur la route, tourner à gauche. Au sommet, à l’embranchement du chemin, prendre à gauche en continuer tout droit.
Au lacet admirer la vue panoramique sur les montagnes de l’Hérault et le hameau de Serviès.
Arriver à la route goudronné, où vous retrouverez les traces jaunes ; là prendre à gauche. Un peu plus loin emprunter le sentier bordé de buis, qui descend. Bien suivre les traces jaunes, car le sentier n’est pas visible partout.
Arriver aux Planquettes par un sentier très joli. Descendre à gauche par la route goudronné. (Attention à ne pas remonter vers la tourelle !) En fin de parcours tourner à droite, retrouver la mairie de Mélagues.
Le Balcon des Cévennes
Niché dans la vallée du Nuéjouls, Mélagues, village le plus méridional de l’Aveyron, est le point de départ de cette randonnée de 6 heures qui requiert une très bonne condition physique. La montée sur les crêtes, au gré de sentiers forestiers, est couronnée par un panorama sur l’immensité des Causses et Cévennes et sur les hauts cantons de l’Hérault
Distance : 22,3 km
Durée au pied : 6 heures
Balisé : jaune
Départ/Arrivée : La mairie de Mélagues
De la mairie, sortir du village par la D52 direction est et franchir un pont sur la droite pour emprunter une petite route passant devant le hameau de la Bonellerie. La quitter au bout d’1km pour prendre à gauche en épingle une piste forestière s’élevant vers les crêtes.
Peu après le col de Faviès, obliquer à gauche. Après quelques virages dans la forêt, la piste rejoint la D52 au col de Thalis. Traverser la route et prendre à droite un chemin descendant en pente douce.
Après 1km, emprunter à droite un sentier se dirigeant plein sud vers le ravin de Combe Nale. Rejoindre une large piste et suivre à gauche la vallée encaissée d’un ruisseau (à sec). Passer devant la chapelle St Maurice qu’on laisse sur la gauche. Emprunter peu après la route goudronnée menant à Rials sur 1km environ pour la quitter de nouveau. Suivre à gauche un chemin s’élevant légèrement vers le nord puis après un virage, l’abandonner pour prendre à droite une piste descendant vers le ravin. Traverser le ruisseau et remonter à travers bois jusqu’à la ferme de Berthalays.
Remonter par la route goudronnée jusqu’au col de la Daguette. Puis emprunter à gauche un sentier descendant à travers bois qui traverse une piste forestière et continue au milieu des pins. Longer un champ et reprendre un sentier qui vous amène aux Planquettes. Traverser les Planquettes et par un chemin de terre qui puis loin longe un ruisseau et rejoindre un chemin bordé de murets qui revient à Mélagues et le point de départ.
La Vayssède et le gué du Thalis
Petite randonnée facile, permettant d’admirer les environs de Mélagues dans un cadre sauvage et rupestre. Passer à la ferme de la Vayssède, retrouver le village en passant à gué le confluent Thalis Nuéjouls.
Distance : 5 km
Durée à pied : 1 h 30
Balisé : rouge et jaune (partiel)
Difficulté : facile
Dénivelé : 206 m
Départ/Arrivée : la mairie de Mélagues
Départ de la mairie de Mélagues. Suivre la D52 au sud/est, jusqu’au pont sur le ruisseau le Thalis. Prendre à droite, franchir le pont pour emprunter la route, balisée jaune. Laisser la Bonellerie à votre droite et continuer.
A 400 m prendre à droite une piste ’le chemin de Noël’. Suivre les traces bleues. Arriver à la Nuéjouls (souvent à sec), la suivre en longeant le champ. Attention aux cultures !
A la passerelle prendre à droite, monter jusqu’à la ferme la Vayssède. Traverser la ferme sur la droite, prendre le chemin près du chenil. Au champ, emprunter à droite le chemin bordé de buis, qui descend assez rapidement vers le confluent des deux rivières (Thalis-Nuéjouls).
Le gué est souvent franchissable sans se déchausser.
Remonter vers la route de Mélagues, la prendre à droite. Dans 600 m retrouver la mairie de Mélagues.
La basse-cour de mon cousin
Tsipras et Varoufakis, août 2015
Autorisons-nous un peu d’ironie, inspirée (de loin !) par l’actualité. Dans sa basse-cour, mon cousin possède une vingtaine de poules, gouvernée par deux coqs issus de la même couvée, et qui, par conséquent, devraient être de force égale. Mais ce n’est pas le cas. Leur seule différence physique, c’est que l’un (appelons-le Tsipras) possède un superbe panache caudal, alors que l’autre (disons Varoufakis) a perdu la plupart des plumes de sa queue, et elles ne repoussent pas. Ils poursuivent, l’un et l’autre, de leurs assiduités, une poule grise bien en chair (appelons-la madame Merkel). Mais celle-ci ne se soumet qu’au plus fort.
Voici comment se déroule, invariablement, la scène. Varoufakis, qui a peur de Tsipras, profite que ce dernier est à l’autre bout de l’enclos pour se mettre à la poursuite de madame Merkel. Mais celle-ci lui fait faire deux ou trois fois le tour de l’enclos, avant que Varoufakis la rejoigne, et lui grimpe sur le dos. Les choses n’en restent pas là : car Tsipras, même de loin, a l’oeil ! Dès que Varoufakis est sur le dos de la poule grise, Tsipras lui saute dessus. Varoufakis prend la fuite, tout ébouriffé, tandis que Tsipras occupe sa place sur le dos de Mme Merkel, et lui fait son affaire ! La chose en est venue à un tel point qu’elle se reproduit, désormais, avec n’importe quelle poule. Pas étonnant que le cocorico de Varoufakis (car il veut sauver la face !) soit si rauque, si étranglé ! Mais, comme écrivait La Fontaine, “Je me sers d’animaux pour instruire les hommes”.
Car cette même scène, on peut la voir, le samedi soir, en discothèque, jouée par des acteurs humains. Faut-il en déduire que leur intelligence, une fois alcoolisée, équivaut à celle des gallinacés ?
Varoufakis
Tsipras et Varoufakis, janvier 2016
Il y a quelques mois, je m’étais évertué à vous décrire la rivalité des deux coqs de mon cousin, Tsipras et Varoufakis. Plus richement emplumé, Tsipras régnait sans partage sur la basse-cour ; quant au pauvre Varoufakis, du plus loin qu’il apercevait le jabot flamboyant de Sa Majesté du moment, il s’enfuyait à toutes pattes, au grand dam de sa conquête qu’il laissait en plan, abandonnée “invitus invitam” (2) à l’étreinte furieuse de son concurrent endiablé.
Eh bien, c’est un véritable coup d’État qui s’est produit dans la “gouvernance” de la basse-cour. J’ignore pourquoi et comment. Aucune Cour ne m’a appelé à témoigner. Toujours est-il qu’à présent, c’est Varoufakis le nouveau maître : car du plus loin qu’il l’aperçoit, Tsipras s’enfuit à son approche. Varoufakis, impitoyable, le poursuit de sa rancune jusqu’à l’isoler de toutes les poules, qu’apparemment il se réserve sans partage, histoire de se rattraper de ses pitoyables débuts.
“Je me sers d’animaux pour instruire les hommes”, disait ce bon La Fontaine. Jetons un œil sur les combats politiciens qui se profilent, et osons la comparaison.
Tsipras, avec son arrogance, sa suffisance, évoque irrésistiblement Sarkozy, sa jactance, son côté “bling bling”. Varoufakis, devenu solide comme un roc (ou comme un coq), avec son jabot terne, dépeigné, voire même un peu écrêté, n’est pas sans évoquer Juppé. Et dame Merkel, pour sa part, de son regard de côté, semble dire : “Après tout, que le meilleur gagne ! Pour ce que ça nous changera…” Honni soit qui mal y pense !
Nouvelles de la (basse)-Cour, février 2016
Récemment, je vous ai conté la “révolution de palais” qui a eu pour conséquence la victoire de VAROUFAKIS sur TSIPRAS, et les courses éperdues de celui-ci, ayant abdiqué toute superbe, pour éviter les coups de bec du rival, vainqueur et revanchard. Comment l’intelligence vient aux gallinacés, je l’ignore, mais elle finit par venir. Lassés, sans doute, de ces vaines poursuites le long des grillages de l’enclos, qui avaient pour seul résultat d’affermir leur musculature, au point que nul gourmet n’aurait apprécié la chair trop ferme de leurs cuisses, même longuement macérée dans un vieux bourgogne – coq de combat ou coq au vin, telle est la question -, ils ont sagement résolu de se partager l’espace, et les faveurs de leurs houris. A condition, toutefois, de rester à distance l’un de l’autre : l’armistice n’est pas la paix ! Si, d’aventure, VAROUFAKIS s’approche, TSIPRAS s’éloigne prudemment, et s’en va chanter plus loin … un chant qui signifie, sans doute : “c’est toujours moi le meilleur !” En vain : même madame MERKEL n’y prête la moindre attention. Au fond, on dirait des consuls de Rome, lesquels, en théorie, exerçaient un pouvoir égal, mais dont l’un, en fait, éclipsait toujours l’autre. Alors, ils gouvernaient un jour chacun. L’exemple le plus fameux est celui de CESAR – oui, le grand JULES, qui fut aussi consul – et d’un certain BIBULUS, dont la seule notoriété est d’avoir partagé le pouvoir avec CESAR. Ce dernier, par opportunité politique, représentait les POPULARES (1), l’équivalent du parti de MELENCHON ; et BIBULUS avait été envoyé au casse-pipe par les OPTIMATES (1) – les Sarkozystes de l’époque, villas du Cap Nègre et bling-bling inclus -, peu soucieux d’exposer leur “ténors” à la vengeance de CESAR, dont les armées entouraient ROME. Aussi, quand c’était son jour de gouverner, pour entraver les propositions de CESAR tout en limitant les dégâts, BIBULUS se contentait de dire : “Alio die” (2) ? (Ne nous moquons pas : nos politiciens d’aujourd’hui formeraient une commission). Quant à TSIPRAS, il se retire dignement sur son AVENTIN, (3) en claironnant, de loin, bien planté sur ses ergots, qu’il reste le plus fort. Décidément, “nihil novi sub sole !” (4)
(1) POPULARES : “les populaires”, s’appuyant sur le peuple (y compris la populace) pour asseoir leur ambition OPTIMATES : “les excellents”, issus des vieilles et riches familles de ROME, soucieux de préserver leur suprématie Pas de BAYROU à Rome : la classe moyenne (les centristes) y est quasi inexistante
(2) alio die : un autre jour il fallait prendre les auspices avant toute décision, et il était facile de soudoyer un prêtre pour qu’il trouve des anomalies dans les entrailles des oiseaux du sacrifice. La superstition des Romains bloquait alors toute action, et les politiciens en jouaient constamment
(3) L’AVENTIN : colline de ROME où se retirait la plèbe mécontente (4) nihil novi sub sole : rien de nouveau sous le soleil
La liberté, mars 2016
“J’ai choisi la liberté” Ce récit de Svetlana Alliluïeva (la fille de Staline, émigrée aux U.S.A.), je suis à peu près sûr que les poules de mon cousin ne l’ont pas lu. Mais il en est une, une noire aventureuse, qui n’a rien de plus pressé, au sortir du poulailler, que de sauter pardessus la clôture, et d’aller picorer en liberté. “Plus loin, l’herbe est plus verte”. Et il est vrai qu’elle se régale : à l’abri des séductions concurrentes de Tsipras et Varoufakis, elle n’a d’autre souci que de se remplir le jabot : herbes sauvages, petits escargots jaunes, parfois un insecte malhabile ou handicapé (tel un mille-pattes qui aurait une jambe de bois). D’ordinaire, elle est seule à voler par-dessus le grillage. L’autre jour, plus persuasive que la chèvre de monsieur Seguin, elle avait entraîné une copine. Mais sans lendemain. Ici, il n’y a pas de loup. Pas encore ! Mais gare : le goupil, efflanqué par l’hiver, observe.
Quand ses petits sortiront de leur abri, réclamant leur pitance, l’aventure de la poule solitaire pourrait connaître une triste fin. Il est vrai que la liberté n’a pas de prix !
Sic transit…
“Encore les Gallinacés !” Les Communes qui ont décidé de les utiliser pour éliminer leurs déchets consommables pourraient aussi, dans leur observation, trouver matière à réflexion !
C’est mon cas. Souvent, j’observe Tsipras, l’ancien sultan de la basse-cour de mon cousin, totalement dépouillé de son pouvoir (peut-être, du temps de sa splendeur, en avait-il abusé !). Toujours est-il qu’aujourd’hui, il se tient à l’écart, complètement solitaire, alors que Varoufakis caquette bruyamment, faisant l’important, comme si c’était grâce à lui que les poules pouvaient se régaler des croûtons de pain que je leur jette.
Celles-ci, d’ailleurs, ne sont pas des plus partageuses. A croire que le seul socialisme qu’elles pratiquent, c’est celui qu’on appelle, dans le sud-ouest, le “socialisme carmausin” (tout pour moi, rien pour le voisin) ! Car leurs becs acérés sont des harpons efficaces pour arracher la nourriture à l’imprévoyance de leurs voisines.
Tsipras, cependant, n’a pas abdiqué toute prétention conquérante. Je le voyais, l’autre jour, s’approcher en catimini d’une poulette un peu à l’écart pour mieux protéger son morceau de pain. Arrivé près de la poule, sans préliminaires, il se jette sur son dos et lui fait son affaire, sans que celle-ci fasse mine de s’en apercevoir. Lui qui avait régenté son harem tel le roi d’Arabie, le voir dérober un peu d’amour à une coquette indifférente et gourmande, quelle déchéance ! On comprend mieux Alceste (1), et son dépit amoureux !
(1) Alceste : héros du Misanthrope, de Molière.
Approches diplomatiques… mai 2016
Tsipras, l’ex-sultan de la basse-cour, ayant, semble-t-il, terminé son carême, donne l’impression de reprendre, si j’ose dire, “du poil de la bête” (d’où l’expression “avoir du poil aux pattes” ?). Toujours est-il, quoiqu’il reste marginalisé, qu’on le voit fréquemment se rapprocher d’une superbe poule blanche, bien en chair, telle la Pompadour au faîte de son charme. Cette fréquentation semble l’emplir de courage, car, même s’il reste, pour l’instant, dans les contre-allées de la basse-cour, il ne fuit plus systématiquement l’approche de Varoufakis. En stratège expérimenté, utiliserait-il l’élément féminin comme bouclier ?
…ou préparation d’un putsch ?
Ou alors, les frémissements discrets, les obscurs froissements d’ailes ne laisseraient-ils pas présager autre chose ? Et si Tsipras, profitant de l’excès de confiance de Varoufakis, amolli par l’abus des “délices de Marcou”(1), préparait un coup d’État pour reprendre le contrôle de la basse-cour ? C’est madame Merkel qui en ferait une tête : elle, dont la diplomatie est tant vantée, en aurait bien manqué en négligeant d’observer les indices du changement… Mais attendons de voir : demain est un autre jour !
(1) par imitation, à une autre échelle, des “délices de Capoue”, responsables de l’amollissement des farouches guerriers d’Hannibal.
La basse-cour : vers un partage du pouvoir ? juin 2016
En tous lieux et en tous domaines, l’heure est à la controverse, et aux décisions contestées, même si elles sont parfaitement légitimes, et largement majoritaires. Ce reflux de la tolérance démocratique est une marque du déclin de nos valeurs, qui fragilise notre société. Faudra-t-il aller chercher un modèle social parmi les gallinacés ? Ceux-ci deviendraient-ils plus “sages” que les hommes ?
Toujours est-il que la guerre semble s’apaiser entre Varoufakis et Tsipras. Ce dernier ose maintenant s’aventurer au milieu de la basse-cour. Un certain nombre de poules n’hésitent plus à l’approcher. Il en a même retrouvé sa voix : après plusieurs semaines de solitude et de silence, il coquerique de plus belle, mêlant le temps des coquelicots, qu’évoque sa collerette mordorée, à celui des cocoricos.
L’autre jour, j’ai assisté à un scène inédite. Je venais, comme d’habitude, d’alimenter les poules du haut de mon balcon. Tsipras était présent à la distribution. Varoufakis, comme une flèche, accourt de l’extrémité de l’enclos. Arrivé à la hauteur de Tsipras, sans arrêter sa course, il lui jette un coup d’oeil oblique, et décide que le plus urgent, c’est de s’approcher de la pitance. Et le voilà qui, comme d’habitude, appelle ses poules pour leur partager l’aubaine. Je l’observe et l’écoute du haut de mon balcon. Je l’entends qui semble leur dire :“Vous voyez ! Tout ce qui vous tombe du ciel, c’est grâce à moi que vous l’avez !” Et il ponctue sa proclamation en jetant au balcon un coup d’oeil oblique, comme s’il regardait le ciel. Décidément, on n’a que les ciels qu’on mérite !
Varoufakis est un grand communicateur. Tsipras, lui – est-ce dû à son jabot mordoré ? – la joue davantage en majesté. Il lui arrive même de se percher sur une patte, et de rester là, immobile, comme s’il prenait la pose pour un photographe d’art ou un sculpteur. Les gallinacés, eux aussi, rêveraient-ils d’éternité ?
La page sportive, juillet 2016
Je ne sais pas s’il existe une étude sur la musculature des gélines. En tout cas, lorsque j’observe la basse-cour qui m’est familière, je me dis que les muscles ne sont pas sans rapport avec la couleur du plumage. Quand je leur jette à manger du haut de mon balcon, les premières accourues sont les noires : lisses, effilées, elles enfournent, à grandes becquées rapides, tout ce qui leur tombe d’en haut. De bonnes pondeuses, sans doute, mais pas les meilleures à mettre au pot. Ensuite arrivent les rouges, qui ont toutes perdu leurs plumes sur le dos : les houris préférées des coqs, à cause de leur plumage de feu ? Enfin voici les blanches, majestueuses, empesées, picorant lentement, avec la gourmandise sélective des gourmets, dodues, bien en chair : sans doute les plus appropriées pour devenir les “poules farcies” de la gastronomie aveyronnaise, ou bien pour baigner, à petit feu, promettant de royales succulences, dans une cassole frémissante d’un bourgogne de dix ans d’âge !
Comme toujours, omniprésent mais inutile, Varoufakis fait son ramdam. Il mange peu, en fin de compte : vivrait-il d’amour et de l’air du temps ?
Jean MILESI
Environnement
La grotte ‘l’Aven des Perles’
Le trésor de Mélagues : L’aven des perles ou « Balme del pastre » Par Claude BOU Située dans les zones karstiques des calcaires cambriens (Paléozoïque) de la Montagne Noire, la grotte s’ouvre dans un ravin situé au sud du Mont Marcou, sur la commune de Mélagues. Elle a été découverte en février 1977 par les spéléologues de la Section des Cadets de Brassac (Tarn) qui prospectaient dans la zone des pertes du ruisseau de Nuéjouls, affluent du Dourdou (bassin Tarn-Garonne). L’orifice s’ouvre en bordure d’une doline située à proximité de la route. La cavité actuellement explorée présente des dimensions modestes : un dénivelé de 75 m pour un développement n’excédant pas 500 m. Nous n’en dirons pas sur sa situation exacte, de toute manière l’entrée en est consciencieusement fermée et cachée pour des raisons de sécurité mais surtout de confidentialité en raison de sa valeur.
En effet, rapidement explorée et protégée par une fermeture métallique, la cavité livrait une quantité exceptionnelle de « perles des cavernes » dispersées dans un ensemble de grandes salles situées sous la doline. Elles y sont toutes, pas une ne manque depuis 1977. La variété des dimensions (5 à 60 mm), des formes (sphères, toupies), dispositions isolées, dans une alvéole, en nids ou en nappes, constituent un ensemble en cours de concrétionnement. Ces concrétions sont des pisolites : elles sont fréquentes dans les cavités de la zone de percolation (infiltration) des systèmes karstiques où la calcite précipite autour d’un noyau (gravier, grain de sable ou fragment de concrétion brisée) en formant des couches concentriques aboutissant à des boules ou des cylindres.
Elles évoluent librement vers la forme sphérique par une agitation liée à l’énergie des gouttes d’eau tombant dans les flaques saturées : le mouvement vertical de l’eau est transformé en rotation avec dépôt de calcite en pellicule uniforme dans les sphères ou latérale dans les toupies qui limitent leur rotation autour d’un axe. Expliqué plus poétiquement, la grotte fait sa perle à partir d’un grain de sable – de la même manière que l’huître – que l’eau in filtrée tombant du plafond enveloppe peu à peu de dépôts provenant des matières minérales qui la composent. La perle tourne sur elle-même à chaque goutte et forme ainsi ses rondeurs. La présence des perles est limitée dans la zone d’infiltration rapide de la cavité, dans les grandes salles situées 30 à 40 m sous la doline. Ces salles présentent également de grandes coulées et massifs stalagmitiques, des gours et planchers. Un ensemble de puits donne accès au réseau actif présentant des diaclases noyées à – 70 m. Ce niveau correspond à celui des pertes voisines du ruisseau de Nuéjouls dont les eaux sont capturées par la structure carbonatée de l’écaille tectonique de Mélagues.
L’émergence principale est actuellement immergée dans le barrage d’Avène (résurgence des Douzes) dans la vallée de l’Orb. Elle constitue un remarquable exemple de capture des eaux du bassin atlantique vers la Méditerranée. La cavité a été protégée pendant 25 ans par la discrétion des découvreurs qui ont toutefois assuré bénévolement et sans restriction l’accompagnement des visites des spéléologues désirant réaliser des photographies.
La parfaite conservation du site était maintenue par le nombre limité de visites et par la présence den sable dolomitique autour des planchers stalagmitiques. Un balisage succinct évitait les zones argileuses et les surfaces présentant un intérêt minéralogique. Afin d’assurer la pérennité de sa conservation, l’aven des Perles a fait l’objet d’un classement au titre de site naturel par arrêté ministériel du 26 avril 2002 en attendant sa probable et prochaine inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO. L’arrêté préfectoral d’application n° 2002-255-2 du 12 septembre 2002 fixe les conditions de la conservation du site souterrain. Les visites sont limitées à 6 par an, avec au maximum 10 participants, accompagnés par deux membres du groupe découvreur agrée par la commission préfectorale de gestion. Les demandes d’autorisation de visite sont adressées à la Mairie de Mélagues.
Monuments
Croix très ancienne
Magnifique croix de pierre dont on ne connaît pas l’histoire exacte, sinon qu’elle est datée de 1621. Nos grands-parents disaient qu’elle était déjà implantée dans l’ancien cimetière qui est devenu aujourd’hui le parvis de l’église.
Croix =
Identification du Christ cloué vivant entre ciel et terre ; elle rappelle le crucifié.
C’est le témoin de la souffrance. Mais…sur l’honneur de la croix passe le Pardon l’Espérance pour l’Homme.
La Croix est féconde, La Croix est promesse de Résurrection, de vie. Par la croix, la mort se trouve anéantie. Dans le Christ, c’est la victoire de la vie sur le règne cosmique de la mort.
La croix est plus qu’un symbole…. la croix est Témoin.
A tous nos carrefours, places, croisées des chemins, elle est le repère moral de l’Humanité souffrante et de la Chrétienté.
Point de vue Marcou
Un balcon sur la mer.
D’un pas léger, toujours égal, en bout de côte le promeneur sortant, au col de Thalis est ébloui ; le soleil inonde le plateau… La petite route en lacets l’entraîne alors vers Marcou : ferme accrochée, lovée au creux de la montagne qui semble la protéger, véritable terrasse dans la nature…
Le promeneur se délecte : le regard ravi embrasse le tableau naturel qui lui est offert, partant à l’Est du Mont Aigoual… en large éventail, suivant au Sud la ligne scintillante de la Méditerranée, floue, brumeuse par temps chaud, sec… bleu azur par temps clair, presque bleu marine la vieille de jours pluvieux : véritable baromètre…! Lorsque la nuit tombe, apparaît l’étalement de lamparos des chalutiers s’élançant vers leur lieu de pêche ; le phare d’Agde clignotant, le Mont Saint-Clair où reposent Paul Valéry et Brassens notre chanteur poète…
Le regard posé sur ce grand livré ouvert se heurte alors à l’Ouest sur le Mont d’Espinouse dont la ligne si droite remonte de l’Hérault vers le Tarn…
Cadre haut en couleurs, si beau, si riche, nature splendide, magnifique horizon extrême et sans fond !
Histoire
On peut considérer que Mélagues connaît son apogée durant le XIXème siècle. A l’époque, la commune englobait les villages de Tauriac et Arnac séparés en 1872 et comptait environ 2000 habitants.
Les commerces foisonnaient également avec pas moins de trois hôtels-restaurants, deux laiteries mais aussi des commerçants ambulants (deux épiciers, un boucher, deux boulangers et un marchand de fruits et légumes). La commune avait son propre prêtre qui dirigeait les offices ainsi qu’une école avec une classe de garçons et une de filles. La fonction religieuse rythmait la vie du village, notamment avec la messe du dimanche.
Les exploitations agricoles étaient environ au nombre de trente. Elles étaient assez petites et pouvaient s’étendre sur une dizaine d’hectares avec un petit troupeau de brebis, un lopin de terre, un jardin potager auxquels venaient s’annexer les terrains communaux.
Les machines agricoles étaient encore rudimentaires. On utilisait la faux pour le foin, la faucille pour les céréales et on battait le grain avec un fléau. Les travaux étaient assistés par un attelage de bœufs ou de vaches. Par exemple, la ferme de Marcou était considérée comme relativement grande puisqu’elle s’étendait sur une trentaine d’hectares, sans compter les terrains communaux et le bois. De plus, elle comptait un troupeau de vaches, et un de brebis, autre preuve de richesse.
Pour les travaux exigeant une importante main d’œuvre comme la fenaison ou le battage, on faisait appel à des journaliers qui venaient de petits villages du nord de l’Hérault. On les payait rarement en argent. En échange de leur travail, ils se voyaient offrir quelques sacs de blé ou de pommes de terre.
Cette économie de troc avec l’Hérault s’effectuait aussi pour les produits agricoles de la montagne que l’on échangeait contre le vin ou le charbon du bassin houiller de Graissessac. En effet, les rapports marchands étaient beaucoup moins fréquents qu’aujourd’hui.
Présentation
La commune de Mélagues se situe à 685 mètres d’altitude dans la vallée du Nuéjouls. Elle se trouve sur le canton de Camarès, dans l’arrondissement de Millau et fait partie de la communauté de communes du Rougier de Camarès.
Mélagues compte 70 habitants: les Mélagais. La plupart habitent dans les fermes autour. Le superficie est 44,51 km².
La commune est limitrophe de la ligne de partage des eaux Méditerranée – Atlantique; les eaux de surface de la Nuéjouls vont à l’Atlantique, leurs eaux d’infiltration vont à la Méditerranée.
La commune de Mélagues:
Le village
Les hameaux: Labiras, St Pierre des Cats, Rials
Les fermes: Le Berthalays, Bobes, La Bonellerie, Cartayrade, Cayourtes, La Daguette, Fanjaud, La Lande, Marcou, Le Méjanel, Les Planquettes, Raunier, La Vayssède
Mairie
Le Bourg, 12360 Mélagues
tél : 0565995303
fax : 0565995348
Permanences de la Mairie :
Sylviane ALINAT, secrétaire : le mardi de 9h à 14h en continu.
Jean MILESI, maire : le samedi de 15h à 17h : A noter : en raison des obligations ponctuelles du maire, les permanences du samedi peuvent ne pas être assurées. En cas d’urgence, laisser un message sur le répondeur de Jean MILESI, au 0565995176
Gîtes de Cartayrade
Pour les amoureux de la nature nous avons trois gîtes, une petite roulotte et une tente Safari à louer, située dans un parc naturel, à la frontière de l’Aveyron et de l’Hérault. Les gîtes sont dans une vallée couverte de sapins et de châtaigniers, près d’une ferme du XVlle siècle et d’une chapelle.
Le paysage est parfait pour des randonnées, du v.t.t. ou pour se détendre se reposer ou lire sur la terrasse ou à côté de la piscine.
Bergous : (1 au 2 p) info
Bergans : (1 au 2 p) info
La Voûte : (1 au 3 p) info
Tente Safari : (1 au 5 p) info
La petite Roulotte: (1 au 2p) info
Prix par semaine, incluant la literie et la taxe de séjour :
Gîtes : en juillet et en août – 400€ ou 60€ par nuit
les autres mois – 300€ par semaine ou 50€ par nuit
Tente Safari : en juillet et en août 600€ ou 90€ par nuit
les autres mois 450€ par semaine ou 70€ par nuit
La petite Roulotte: en juillet et en août – 50€ par nuit+petit déjeuner
les autres mois 45€ par nuit+petit déjeuner
Plus d’informations :
Hendrik et Dorine Brakel
Cartayrade, Rials (Mélagues)
34260 Avène (adresse postale)
12360 Mélagues (adresse officielle)
0685362074 & 0685362074 info@cartayrade.com
Poésie
Poème de Yolaine Vayssières
Rêve
Sur notre planète si belle
La nature resplendissante
Le ciel de nuit étincelle
Les océans d’eau miroitante
L’Homme rêve…
Près d’un lac au miroir d’argent
Où se reflètent les nuages
A grands cris vers le firmament
S’envole un groupe d’oies sauvages…
Est-ce un rêve ?
En volutes bleues et légères
Les fumées se dispersent au vent
Créant un voile transparent
Au-dessus des vieilles chaumières…
Alors … Pourquoi
Pourquoi sur la planète bleue
Où tout est splendide, tranquille,
Pourquoi la haine dans les villes
Et les guerres sous tant de cieux ?…
Et c’est pourquoi
L’Homme rêve de joie de vivre
Rêve, sérénité sublime
Pourquoi le monde court l’abîme
Alors que le bonheur délivre ?
Ce n’est qu’un rêve…
Pour faire cesser tant de larmes
Pour que nos enfants soient heureux
Que le soleil brille en leurs yeux
Rêvons d’un univers sans armes…
Rêvons toujours…
Cyber-base
Depuis 1999, la mairie de Mélagues abrite la Cyber-base qui offre aux habitants et aux gens de passage un accès à Internet ainsi qu’à de nombreux programmes informatiques.
La Cyber-base vous offre :
- internet
- imprimer, copier,
- photos : imprimer, retoucher, scanner, numérisation à partir des phototypes
- plastifier
- bibliothèque gratuite (pièce d’identité nécessaire)
- vente des guides de randonnées, cartes postales, calendrier
Abonnement (1 an)
- adulte 15€
- couple 25€
- famille 30€
- mineur 10€
ou 1€ de l’heure
Les horaires :
mardi 8 h – 14 h
jeudi 8 h – 14 h
05.65.99.54.10 mairie.melagues@orange.fr
Nouvelles
Les nouvelles de Mélagues, juin 2024
Aujourd’hui, 24 Juin, fête de la St Jean d’été. Le temps s’est
mis au beau, avec des températures agréables, un vent modéré
souffle du nord-ouest, nous apportant une légère réminiscence des
effluves océaniques, qui s’épurent en traversant les plaines
d’Occitanie.
À l’horizon, la Méditerranée scintille sous le soleil, autour du
mont St Clair, notre point méridional de référence. Les crêtes de
l’Espinouze, dernière chaîne de montagnes reliée au Massif Central,
découpent au sud-ouest leur géométrie de sommités successives
escarpées. On se sent bien dans ce paysage paisible, dont la
diversité ordonnée nous offre une image revigorante de la beauté
du monde.
Avons-nous enfin atteint le point d’équilibre de la belle saison,
en ces premiers jours de l’été ? Ce ne fut pas sans mal, car juin n’a
pas été exemplaire, par ses averses répétées, ses coups de vent,
ses températures frigides, ses orages parfois de grêle, et même par
ses quelques jours d’une moiteur prématurée, et de précipitations
de sable saharien, dont l’ocre poussiéreux dénote à coup sûr
l’origine. Cette année, ce n’est pas la fête des jardins potagers,
mais en revanche, c’est celle des fleurs sauvages, que les colères
tonitruantes de Zeus favorisent. Rappelons-nous modestement que la nature,
résistant à notre technologie, ne se laisse pas violenter : il vaut mieux
composer avec elle, car elle est notre unique résidence : nous n’avons aucune
planète de rechange, malgré les rodomontades de certains « capitaines
d’industrie », qui voudraient nous catapulter sur Mars, ou sur notre bonne
vieille lune, sœur du rêve, sur laquelle je préfère continuer à voir la silhouette
d’un faucheur que prétendre y semer du blé !
Consulter le peuple souverain, c’est sans doute le moyen le plus direct de
mesurer le succès ou l’échec d’une politique. Mais au-delà du résultat brut,
c’est aussi une manière subtile de percevoir l’ambiance du pays, son
dynamisme ou sa déconfiture, son espoir ou sa résignation. Tout cela, c’est
dans l’air, et cette exhalaison collective s’avère certainement aussi révélatrice
que l’océan des chiffres dans lequel se dissout et se noie la probabilité d’une
prédiction.
L’imperator romain Caligula, au comble de sa folie, avait nommé consul
son cheval préféré. Marine Le Pen, héritière comblée d’une dynastie familiale
interlope, se serait, dit-on, « dédiabolisée ». Point n’est besoin de recourir à
Belzébuth pour y trouver le point central de son inspiration politique, laquelle a
déjà été mise en action de 1940 à 1944, dans la France de Pétain. Aujourd’hui,
elle prend bien soin de respecter la Constitution. Mais quoiqu’elle se soit
gardée de confier à l’un de ses chats la moindre parcelle de pouvoir, elle n’a pu
s’empêcher de remettre la direction de son parti entre les griffes d’un minet. Je
regrette que le terme de « midinette » n’ait pas de masculin, car ce serait,
pour celui-ci, le meilleur qualificatif.
Comme disaient les anciens Grecs : « Belle tête, mais de cervelle,
point ! » Il séduit, par son insuffisance même, la « génération Tik Tok », toute
une jeunesse à l’immaturité prolongée pour laquelle cette alternative binaire
tient lieu mécaniquement de réflexion. Quel gâchis pour l’intelligence naturelle,
que l’artificielle ne saurait suppléer !
Essaient en vain d’émerger du naufrage dans lequel ils se sont
longuement vautrés, tous les anciens de la Nupès, ayant préservé leurs sièges
au prix d’une allégeance sans faille au gourou autoproclamé, anomalie de
l’histoire, décidé à perpétuer un système féodal de dépendance et de servilité
mentale. Quand je vois combien ils sont réticents à secouer ce joug étouffant,
je me dis qu’il est prématuré de leur faire confiance : l’honnête homme se
reconnaît à ses œuvres, pas à ses mots. Et le trotskisme est une maladie
rebelle à tout remède.
Le parti du président s’est totalement discrédité. Comme à Las Vegas, il
s’est fait le complice de ce poker menteur, sans que personne, ou presque, ait
le courage élémentaire de lui répondre fermement : « non possumus ».
Aujourd’hui, ils font les beaux dans les médias. C’est un peu tard ! L’entreprise
initiale était pourtant séduisante : rassembler « en même temps » tous les
Français sincères, réalisant enfin la synthèse idéale du projet politique d’une
nation unie. Hélas ! Le président lui-même s’est écarté de ce projet. Il n’est
pas facile de pardonner à celui qui se renie lui-même.
Tout cela nonobstant, j’irai voter. Car l’histoire, en ces jours, nous
adresse un clin d’œil, lequel, à mon sens, n’est pas un simple effet du hasard.
Elle nous rappelle qu’Hitler, en 1933, est arrivé au pouvoir avec 30 % des voix
– ce qui était loin de la majorité. Mais l’appoint a été fait au moyen de
quelques obscurs marchandages, assortis des plus hideux coups de force, qui
ont achevé d’assassiner une démocratie affaiblie.
Alors ? Voter ! Mais pour qui ? Pour quoi ? Ni pour un parti -aucun n’est
fiable-, ni pour une idéologie – toutes sont mortes d’une mort irrémédiable,
par trahison et inutilité. Je ne voterai pas non plus, cela va de soi, pour ce
clown triste à l’accent des personnages de Pagnol, mais aux propos vénéneux
dignes du sinistre « collabo » Céline. Non ! J’essaierai d’imiter la méritoire
pérégrination de Diogène – qui n’était pas un « philosophe » pour le plateau de
Cnews – , se rendant à pied d’Athènes à Sparte, avec à la main, en plein jour,
une lanterne allumée, proclamant à qui l’interrogeait : « Je cherche un
homme ».
Si, dans notre triste époque, un tel homme existe, avec ou sans lanterne,
je le trouverai. Il aura, pour ce vote, ma confiance, à charge pour lui de la
mériter. Et j’aurai essayé de faire mon devoir de citoyen qui réfléchit
Inauguration
Mercredi dernier 19 Juin, la commune de Mélagues fêtait l’inauguration
du parc éolien de la société Engie Green : 14 éoliennes implantées sur les
montagnes du nord-ouest de la commune. Le brouillard venu du midi n’a pas
permis aux visiteurs d’apprécier l’implantation très équilibrée de ce parc, dont
l’harmonie visuelle embellit le paysage. Situées à distance de toute habitation,
les éoliennes ne sont à l’origine d’aucune nuisance auditive. Elles génèrent une
énergie permettant d’alimenter en électricité une ville de cent mille habitants – ce qui est, approximativement, toute la population du Sud-Aveyron (Millau et
St Affrique inclus). Et Béziers rassemble environ 70 000 personnes. C’est dire
toute la productivité de ce parc, qui fonctionne depuis un peu plus d’une
année.
Malgré le brouillard, il a été possible au public de visiter l’intérieur d’une
éolienne. À la mi-journée, tout le monde s’est retrouvé à Mélagues, pour le
repas, qui a rassemblé environ 150 personnes.
nombreuses personnalités étaient là : Monique Aliès, maire de Belmont sur
Rance, pour la Com’com ‘, ainsi que Cyrille Urusty, Christophe Laborie pour le
Conseil départemental, Cyril Touzet, maire de Camarès, Patrick Rivemale,
maire de Montlaur, Guy Salles, maire d’Arnac, Bernard Bouzat, maire adjoint
de Brusque, Claude Chibaudel, maire de Montagnol – tous les élus étant
membres du Parc Naturel des Grands Causses.
Le Conseil Municipal de Mélagues et la population étaient là. Nous
notions aussi la présence du maire de Cassagnes-Bégonhès, venu s’informer
sur les énergies renouvelables.
En tant que maire de Mélagues, il me revenait d’inaugurer les
interventions traditionnelles. Mon discours n’était pas écrit. Mais j’ai abordé les
3 points qui me semblaient les plus importants :
1/ Depuis toujours, je suis partisan d’utiliser les énergies renouvelables, non
carbonées, inépuisables et gratuites. Dans les années 60, le professeur Louis
Bernard, de St-Valery-sur-Somme, enseignant retraité à l’Institut Catholique
de Lille, a acquis une habitation inoccupée, sur le versant méditerranéen de la
commune. Pionnier de l’éolien et du solaire, il cherchait un espace naturel où
mener à bien ses expériences. Il avait réalisé un « moulin à vent » produisant
de l’électricité, et un panneau solaire grâce auquel il faisait fonctionner un petit
train. Il réalisait ces appareils de ses propres mains, avec du matériel de
récupération – par exemple des engrenages et des rayons de bicyclette, avec
de la toile de marine, pour le moulin. De telles démonstrations ne pouvaient
que me conforter dans mes intentions. C’était un authentique précurseur, et le
développement de l’éolien depuis le début de ce siècle était pour moi le
bienvenu. Par ailleurs, la commune a renouvelé entièrement son éclairage
public avec des panneaux solaires. Trois ans de fonctionnement sans
défaillance, y compris en hiver, nous ont démontré leur fiabilité.
2/ Énergie éolienne et écologie sont totalement compatibles. Il convient de ne
pas travestir le sens du mot « écologie », du grec oïkos, qui désigne la maison
de l’homme (en l’espèce, la Terre) et logos : organisation logique. Le sens est
donc « l’organisation de la terre habitée ». Il n’y a aucune place pour l’écologie
exclusive ou punitive. Conclusion : l’écologie seule ne peut pas être un
système cohérent de gouvernement : mais toutes les pratiques politiques
doivent intégrer l’écologie. Équilibre qui n’est pas souvent réalisé ni même
recherché ! Le dogmatisme de certains pseudo-écologistes est rédhibitoire.
3/ La législation actuelle évolue un peu :
* pour les recours, l’étape de la 1ère instance est supprimée, les cours d’appel
sont directement saisies : 2 ans de gagnés ! Le projet actuel, inauguré ce jour,
a demandé 15 ans !
* la loi d’accélération des énergies renouvelables est si compliquée à appliquer
qu’elle n’apportera aucun avantage : c’est du pipeau !
* une véritable accélération n’est pas possible sans la simplification des
procédures (aujourd’hui, pour chaque projet, une dizaine de services doivent
donner leur avis)
* un permis de construire accordé ne doit plus pouvoir être contesté pour ses
détails (ex : la durée d’une autorisation de déboisement).
Le discours clair et raisonnable a reçu l’approbation du public.
Le dimanche 30 juin, le vote pour les législatives est une occasion pour
revisiter le sens des dénominations choisies par les partis politiques. En voici
quelques exemples.
a) Les républicains : cette appellation est confiscatoire. Tous les partis de
France doivent être républicains : ce qualificatif appartient à tous ! Mais il se
mérite !
b) La France insoumise:c’est une totale antiphrase. En effet, il n’y a pas plus
« soumis » que ses membres, obéissant au doigt et à l’oeil au gourou
Mélanchon, lequel est ivre de pouvoir. Aujourd’hui, ils essaient de s’en
affranchir. Mais le gourou résiste. Nous attendons les preuves !
c) Le Rassemblement national : en voici qui ne manquent pas d’air !
Prétendre rassembler les Français, alors qu’ils sont la cause d’une division qui
n’a jamais été aussi profonde ! Mais c’est aussi le parti de tous les culots et de
tous les mensonges. « Front National » était déjà très exagéré : car ce n’était
que l’agglutination d’une dynastie familiale, spécialiste du recyclage de tous les
fanatismes anti-républicains.
d) Les écologistes : combien sont-ils de partis à se réclamer de cette
appellation (souvent dénaturée) ? Quelles sont leurs différences ? Et leurs
ressemblances (la première étant qu’ils ne se supportent pas les uns les
autres) ? Laissons-les clarifier les choses avant de leur faire confiance. Car une
des interrogations habituelles de Satan, c’est « La confiance, qu’est-ce que
c’est ? »
e) Les républicains soutenus par le rassemblement national : mais que
signifie cette « salade » ? Nous avons la malchance, dans cette circonscription,
d’avoir un candidat de cette espèce : la pire variante ! Ancien soutien de Fillon,
puis de Maréchal, recruté par Ciotti : c’est vraiment le fond du tiroir ! Inconnu
en Aveyron, ne lui posez aucune question, car il vous répondrait : « je ne
connais rien sur ce sujet » (authentique!). En somme, sur ce plan, il serait plus
honnête que Bardella ! Laissons-le tranquillement retourner d’où il vient : à
Genève !
En conclusion : souvenons-nous que pour connaître les choses, il faut les
appeler par leur véritable nom!